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Résumé : Quatre-vingt-cinq enfants portugais, âgés de 12 à 30 mois, placés dans des institutions résidentielles ont été évalués pour étudier l’influence des variations dans l’expérience d’institutionnalisation sur le comportement de retrait relationnel, après avoir pris en compte les caractéristiques individuelles potentiellement confondantes et les expériences de pré-admission. À la lumière de l’attention limitée accordée au retrait relationnel dans la recherche sur l’institutionnalisation, les déterminants des prédicteurs identifiés des symptômes de retrait ont également été examinés. La qualité actuelle des soins vécus dans l’institution, opérationnalisée en termes d’absence (vs. présence) d’une relation d’attachement privilégiée, prédit le retrait social, de sorte que l’absence d’une telle relation prédit un retrait relationnel plus important . De plus, l’existence d’une relation d’attachement privilégiée était elle-même prédite par un meilleur fonctionnement socio-émotionnel de l’enfant, une plus grande sensibilité du soignant et une meilleure qualité des soins individualisés fournis par le personnel.
Note de l’expert: cette recherche comme de plus en plus de recherche atour du retrait relationnel du bébé, met en lumière le lien entre qualité des soins, sensibilité des soignants, retrait relationnel du bébé et attachement . Le retrait relationnel chronique d’une bébé pouvant être le premier signe clairement mesurable avec l’ADBB montant le développement d’un style d’attachement insécure ou désorganisé. Cette recherche est par ailleurs particulièrement important et informative pour la prise en charge des jeunes enfants en pouponnière dans le cadre de la protection de l’enfant tant elle démontre que c’est bien la qualité des soins physique et émotionnel prodigué par le soignant qui va permettre au bébé d’être résilient. Cela plaide pour une formation de bonne qualité, la mise à disposition de suffisamment de temps de lien soignant /bébé et de temps de supervision pour les professionnels qui travail en pouponnière si l’on veut préserver le psychisme et le développement de bébé très confronté à l’adversité.